Pos. | Equipes | AUS | MYS | BAH | ESP | MCO | Pts |
---|---|---|---|---|---|---|---|
1 | McLaren | 14 | 18 | 12 | 14 | 18 | 76 |
2 | Ferrari | 13 | 10 | 16 | 10 | 7 | 56 |
3 | BMW Sauber | 5 | 5 | 8 | 5 | 7 | 30 |
4 | Renault | 4 | 4 | 1 | 2 | 5 | 16 |
5 | Williams | 2 | 0 | 0 | 3 | 2 | 7 |
6 | Toyota | 1 | 2 | 2 | 0 | 0 | 5 |
7 | Red Bull | 0 | 0 | 0 | 4 | 0 | 4 |
8 | Super Aguri | 0 | 0 | 0 | 1 | 0 | 1 |
9 | Toro Rosso | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 |
9 | Spyker | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | |
9 | Honda | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 |
9 | SPY | 0 | 0 |
Classement des Constructeurs
27 mai 2007Classement des Pilotes
27 mai 2007Pos. | Pilote | Equipes | AUS | MYS | BAH | ESP | MCO | Pts |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 | Fernando Alonso | McLaren | 8 | 10 | 4 | 6 | 10 | 38 |
2 | Lewis Hamilton | McLaren | 6 | 8 | 8 | 8 | 8 | 38 |
3 | Felipe Massa | Ferrari | 3 | 4 | 10 | 10 | 6 | 33 |
4 | Kimi RSikk÷nen | Ferrari | 10 | 6 | 6 | 1 | 23 | |
5 | Nick Heidfeld | BMW Sauber | 5 | 5 | 5 | 3 | 18 | |
6 | Giancarlo Fisichella | Renault | 4 | 3 | 1 | 5 | 13 | |
7 | Robert Kubica | BMW Sauber | 3 | 5 | 4 | 12 | ||
8 | Nico Rosberg | Williams | 2 | 3 | 5 | |||
9 | David Coulthard | Red Bull | 4 | 4 | ||||
10 | Jarno Trulli | Toyota | 2 | 2 | 4 | |||
11 | Heikki Kovalainen | Renault | 1 | 2 | 3 | |||
12 | Alexander Wurz | Williams | 2 | 2 | ||||
13 | Ralf Schumacher | Toyota | 1 | 1 | ||||
14 | Takuma Sato | Super Aguri | 1 | 1 | ||||
15 | Vitantonio Liuzzi | Toro Rosso | 0 | |||||
15 | Rubens Barrichello | Honda | 0 | |||||
15 | Christijan Albers | Spyker | 0 | |||||
15 | Anthony Davidson | Super Aguri | 0 | |||||
15 | Jenson Button | Honda | 0 | |||||
15 | Adrian Sutil | Spyker | 0 | |||||
15 | Mark Webber | Red Bull | 0 | |||||
15 | Scott Speed | Toro Rosso | 0 |
Grand Prix de Monaco: Alonso impose sa McLaren-Mercedes
27 mai 2007MONACO (AP) – L’Espagnol Fernando Alonso a remporté dimanche le Grand Prix de Monaco de Formule-1, alors que McLaren-Mercedes a réalisé un doublé grâce à la deuxième place de son coéquipier Lewis Hamilton.
Parti en pole position, Alonso double champion du monde en titre, a reconduit le titre conquis l’an dernier en Principauté au volant d’une Renault.
Grâce à cette victoire, Alonso prend la tête du championnat du monde des conducteurs, au détriment d’Hamilton. Les deux hommes totalisent le même nombre de points, mais Alonso est en tête au bénéfice des victoires.
La troisième place est revenue à la Ferrari de Felipe Massa, alors que Giancarlo Fisichella a placé sa Renault à la quatrième place de ce Grand Prix de Monaco, cinquième manche de la saison de Formule-1.
Alonso a devancé Hamilton de 4.095 secondes et Massa de 1 minute, 9.114 secondes au terme des 78 tours du circuit de 3.34 kilomètres. AP
GP de Monaco – Tapis rouge pour Alonso
27 mai 2007GP de Monaco – Leader jamais inquiété, Fernando Alonso a offert la 150e victoire à McLaren dimanche, à Monaco, devant son équipier Lewis Hamilton. 3e, Felipe Massa (Ferrari) a fini a presque un tour.
Leader jamais inquiété, Fernando Alonso a offert la 150e victoire à McLaren dimanche, à Monaco, devant son équipier Lewis Hamilton.
Leader jamais inquiété, Fernando Alonso a offert la 150e victoire à McLaren dimanche, à Monaco, devant son équipier Lewis Hamilton. 3e, Felipe Massa (Ferrari) a fini a presque un tour.
GP de Monaco – Qualification : déclarations
27 mai 2007GP de Monaco – Voici ce qu’ont dit les principaux protagonistes après la séance de qualification du Grand Prix de Monaco.
Fernando Alonso (McLaren, pole position) : « On a eu un peu de tout dans cette qualification. On attendait de la pluie, et elle est venue, légèrement, l’espace d’un tour, lors duquel la piste a été un peu plus lente. On a eu du trafic, comme c’est le cas usuellement à Monaco. On ne peut pas s’attendre à l’éviter. C’était stressant pour tout le monde. Oui, j’ai perdu temps en trouvant Rosberg devant moi à la fin de mon dernier tour rapide. Il a été très bon dans son tour d’entrée en piste et il a franchi la ligne pour une seconde (avant la fermeture) mais ça n’a pas suffi pour éviter de me retenir sur trois ou quatre virages. Mais à Monaco, c’est difficile d’avoir un tour clair. Tout le week-end a été bon pour nous. Ce matin, en condition de pluie, la voiture a été compétitive. Etre en pole à Monaco, comme l’an dernier, est très important pour gagner. C’est la première pole de McLaren cette année, j’en suis très heureux. »
Lewis Hamilton (McLaren, 2e) : « Cela a été assez excitant. Il s’est mis à pleuvoir à mi-session (de la Q3), j’étais « P1″ et j’ai espéré qu’il continue de pleuvoir (rire). Ça n’a pas été le cas. Cela a été un peu une loterie. Lors de mon tour, c’était fantastique : j’étais vraiment à la limite. J’ai même un peu touché les rails au virage 4. J’étais 0.3 sec plus rapide que mon meilleur tour à cet instant et là, j’ai été gêné par Webber, qui faisait son tour d’entrée en piste. Il ne m’a pas laissé passer et j’ai perdu 0.5 sec derrière lui. J’ai réessayé de faire mon chrono mais les pneus étaient trop usés. C’était fini. »
Felipe Massa (Ferrari, 3e) : « J’ai vu un drapeau jaune et j’ai presque dû stopper (Räikkönen immobilisé à la Rascasse au début de la Q2), ça a été un peu chaud. Je suis parvenu à le passer sans le toucher. La qualification n’a pas été si mal pour nous. Compte-tenu du rythme des McLaren en essais libres, en Q1 puis en Q2, je pense avoir fait un bon tour. La course à Monaco est toujours spéciale, elle réserve toujours des surprises. Attendons de voir. J’espère marquer de gros points et être sur le podium. »
Kimi Räikkönen (Ferrari, 15e) : « J’étais avec mon premier train en pneus les plus tendres quand, en sortant de la chicane de la piscine, j’ai tapé un rail avec la roue avant. A première vue, ça allait, mais en arrivant à la Rascasse, la voiture n’a pas tourné. Je suis parvenu à rentrer au stand, les mécaniciens ont essayé de réparer mais ils ont réalisé qu’ils n’auraient pas le temps. Ici, la plus légère erreur coûte très cher. »
Luca Baldisserri (Ferrari, responsable de l’activité piste) : « Felipe [Massa] a fait un tour extraordinaire, spécialement le dernier secteur, qui l’a aidé à s’assurer la 3e place. »
Giancarlo Fisichella (Renault, 4e) : « Une très bonne journée pour nous. Je suis fier du travail qui a été fait mais aussi et surtout ces dernières semaines à l’usine. L’équipe a travaillé jour et nuit pour améliorer le niveau de performance de la R27 et nous avons aujourd’hui encore eu la preuve concrète que nous sommes en progrès. La voiture n’était pas parfaite en début de séance mais nous avons fait quelques modifications pour corriger son équilibre et elle s’est beaucoup mieux comportée en fin de qualifications. Partir en 4e position est très prometteur mais je crois aussi que les résultats d’aujourd’hui montrent que nous serons plus performants dans les courses à venir. Monaco est un circuit atypique et nous n’étions pas particulièrement confiants mais maintenant il est clair que nous avançons dans le bon sens. »
Heikki Kovalainen (Renault, 14e) : « Une séance très frustrante pour moi. Mon rythme en première partie de session n’était pas extraordinaire mais j’étais de plus en plus confiant dans la voiture et dans mon dernier run, je pensais pouvoir rentrer dans le top 10. J’étais dans mon tour lancé quand j’ai vu Coulthard sortir des stands et je pensais pouvoir le dépasser après le Casino ou, au pire des cas, dans le tunnel. Mais il n’a pas bougé, il est resté dans la trajectoire et a ruiné mon tour. J’étais vraiment très surpris de voir cela de la part d’un des pilotes les plus expérimenté du plateau. »
Pat Symonds (Renault, directeur exécutif de l’Ingénierie) : « C’est un résultat fantastique pour Giancarlo et l’équipe. Après nos récentes difficultés, un départ en 2e ligne a un goût de pole position même si nous savons que nous avons encore du chemin à parcourir. La nature même du circuit nous a certainement aidé mais la voiture a aussi bien progressé et Giancarlo a été capable de l’exploiter à son maximum. Je pense particulièrement à Heikki après la séance très frustrante qu’il a eue. C’est très décevant de la part d’un pilote aussi expérimenté, qui a pour habitude de se plaindre souvent des problèmes de trafic, de voir qu’il n’a pas tenu à ses principes. »
Mark Webber (Red Bull, 6e) : « La session s’est plutôt bien passée. J’ai eu des problèmes à rentrer dans le rythme, pour être honnête, mais je me suis senti de mieux en mieux avec la voiture au fur et à mesure de la séance. La dernière partie de la Q3 a été un peu effrénée lorsqu’il a plu, mais 6e, c’est pas mal. »
David Coulthard (Red Bull, 16e) : « Je ne savais pas que Kovalainen était dans un tour chrono. Autrement, je lui aurais laissé la voie libre car je connais les règles en matière d’obstruction. J’ai demandé à l’équipe s’il était dans un tour rapide et on m’a donné une mauvaise information. Nous avons demandé à Charlie [Whiting] d’être ferme en matière de blocage à Barcelone car il ne l’avait pas été. C’est du ressort des arbitres et je dois l’accepter. Je n’essayais pas de ruiner le tour de qui que ce soit. C’est ennuyeux car le progressais bien. Ce n’est pas fini, mais je pars de loin. Une longue après-midi se prépare. »
Christian Horner (Red Bull, directeur sportif) : « C’est frustrant d’avoir deux voiture confortablement qualifiées pour la Q3 et de voir qu’une seule participe, car David a retenu Kovalainen car il démarrait son tour chrono. C’est le résultat d’une erreur de communication du pit wall vers la voiture et ce n’est certainement pas un acte délibéré de David. »
Nick Heidfeld (BMW, 7e) : « Nous amélioré la voiture depuis jeudi et les chronos en Q2 étaient prometteurs, mais je ne suis pas content de ma 7e position. En Q3, nous avons eu des problèmes mineurs. Nous avons vite passé les pneus les plus tendres car il y avait une pluie fine qui nous inquiétait. Les conditions de piste n’étaient donc pas idéales car nous avions un peu trop d’essence. Par dessus ça, j’ai commis une petite erreur après le tunnel. »
Robert Kubica (BMW, 8e) : « Je suis très content de la performance de la voiture, mais pas de ma position. Nous étions compétitifs en Q2, moins en Q3. la voiture était mieux équilibrée que jeudi. »
Mario Theissen (BMW Motorsport, directeur) : « Comparé à 2006, lorsque nous avions eu des problèmes tout le week-end, 7e et 8e nous placent dans des bonnes conditions pour la course. »
Rubens Barrichello (Honda, 9e) : « J’aimerais remercier du fond du cur toute l’équipe. Nous avons fait un travail formidable pour parvenir à la séance finale. Nous nous améliorons petit à petit et bien que nous ayons encore du chemin et beaucoup de travail à faire, nous sommes motivés. »
Jenson Button (Honda, 10e) : « C’est super que nous ayons réussi à nous classer pour la troisième session. C’est sans aucun doute un grand pas en avant. Ma radio m’a un peu lâchée et n’a pas cessé de grésiller, j’ai du donc l’éteindre complètement, ce qui ne m’a pas du tout aidé, car nous avons perdu notre temps à essayer de la faire marcher durant toute la séance. »
Tonio Liuzzi (Toro Rosso, 12e) : « La Q1 s’est bien passée, mais nous aurions pu faire mieux en Q2. Nous avons fait un changement sur l’aileron avant et cela a affecté la précision de la voiture à l’arrière. »
Scott Speed (Toro Rosso, 18e) : « Une confusion au stand m’a coûté beaucoup, car j’ai calé sur le plateau a la pesée et que je rentrais au garage juste avant que Tonio n’arrive à sa position d’arrêt au pit stop. En plusthat, mes freins étaient en feu lorsque je suis arrivé à la pesée. Un mauvais jour à tous les niveaux. »
Giorgio Ascanelli (Toro Rosso, directeur technique) : « Nous avons essayé autant que possible d’alimenter nos pilotes en gommes neuves mais nous avons fait une erreur car notre plan pour Scott a été compromis quand il a calé à la pesée. Je pense que nous aurions dû le renvoyer en piste immédiatement. L’usine a travaillé dur ces deux dernières semaines pour livrer des pièces qui sont seulement arrivées cette nuit. Difficile de dire si elles ont un effet positif. »
Jarno Trulli (Toyota, 13e) : « Nous savions qu’avec ces conditions de piste le dépôt de gomme sur la trajectoire serait réduit comme peau de chagrin. Nous avons plus de mal que d’autres à exploiter notre package lorsque cette situation se présente. J’ai rencontré plusieurs problèmes pendant les Q2. J’ai perdu plus d’une seconde dans le dernier secteur d’un tour rapide, à cause du trafic. Puis j’ai eu des ennuis avec les freins lors de ma dernière tentative, et je n’ai pas pu attaquer comme je le souhaitais car c’aurait été trop dangereux. »
Ralf Schumacher (Toyota, 20e) : « Une séance très difficile et à la conclusion très décevante pour moi. Je n’étais pas vraiment ravi de mon set-up. »
Pascal Vasselon (Toyota, manager général châssis) : « Ralf n’a jamais été à l’aise avec les réglages de son auto depuis le début du week-end. Nous ne sommes pas parvenus à rendre la voiture assez douce sur les trottoirs et il ne pouvait pas attaquer à sa guise. »
GP de Monaco – Qualification : déclarations
27 mai 2007GP de Monaco – Voici ce qu’ont dit les principaux protagonistes après la séance de qualification du Grand Prix de Monaco.
Fernando Alonso (McLaren, pole position) : « On a eu un peu de tout dans cette qualification. On attendait de la pluie, et elle est venue, légèrement, l’espace d’un tour, lors duquel la piste a été un peu plus lente. On a eu du trafic, comme c’est le cas usuellement à Monaco. On ne peut pas s’attendre à l’éviter. C’était stressant pour tout le monde. Oui, j’ai perdu temps en trouvant Rosberg devant moi à la fin de mon dernier tour rapide. Il a été très bon dans son tour d’entrée en piste et il a franchi la ligne pour une seconde (avant la fermeture) mais ça n’a pas suffi pour éviter de me retenir sur trois ou quatre virages. Mais à Monaco, c’est difficile d’avoir un tour clair. Tout le week-end a été bon pour nous. Ce matin, en condition de pluie, la voiture a été compétitive. Etre en pole à Monaco, comme l’an dernier, est très important pour gagner. C’est la première pole de McLaren cette année, j’en suis très heureux. »
Lewis Hamilton (McLaren, 2e) : « Cela a été assez excitant. Il s’est mis à pleuvoir à mi-session (de la Q3), j’étais « P1″ et j’ai espéré qu’il continue de pleuvoir (rire). Ça n’a pas été le cas. Cela a été un peu une loterie. Lors de mon tour, c’était fantastique : j’étais vraiment à la limite. J’ai même un peu touché les rails au virage 4. J’étais 0.3 sec plus rapide que mon meilleur tour à cet instant et là, j’ai été gêné par Webber, qui faisait son tour d’entrée en piste. Il ne m’a pas laissé passer et j’ai perdu 0.5 sec derrière lui. J’ai réessayé de faire mon chrono mais les pneus étaient trop usés. C’était fini. »
Felipe Massa (Ferrari, 3e) : « J’ai vu un drapeau jaune et j’ai presque dû stopper (Räikkönen immobilisé à la Rascasse au début de la Q2), ça a été un peu chaud. Je suis parvenu à le passer sans le toucher. La qualification n’a pas été si mal pour nous. Compte-tenu du rythme des McLaren en essais libres, en Q1 puis en Q2, je pense avoir fait un bon tour. La course à Monaco est toujours spéciale, elle réserve toujours des surprises. Attendons de voir. J’espère marquer de gros points et être sur le podium. »
Kimi Räikkönen (Ferrari, 15e) : « J’étais avec mon premier train en pneus les plus tendres quand, en sortant de la chicane de la piscine, j’ai tapé un rail avec la roue avant. A première vue, ça allait, mais en arrivant à la Rascasse, la voiture n’a pas tourné. Je suis parvenu à rentrer au stand, les mécaniciens ont essayé de réparer mais ils ont réalisé qu’ils n’auraient pas le temps. Ici, la plus légère erreur coûte très cher. »
Luca Baldisserri (Ferrari, responsable de l’activité piste) : « Felipe [Massa] a fait un tour extraordinaire, spécialement le dernier secteur, qui l’a aidé à s’assurer la 3e place. »
Giancarlo Fisichella (Renault, 4e) : « Une très bonne journée pour nous. Je suis fier du travail qui a été fait mais aussi et surtout ces dernières semaines à l’usine. L’équipe a travaillé jour et nuit pour améliorer le niveau de performance de la R27 et nous avons aujourd’hui encore eu la preuve concrète que nous sommes en progrès. La voiture n’était pas parfaite en début de séance mais nous avons fait quelques modifications pour corriger son équilibre et elle s’est beaucoup mieux comportée en fin de qualifications. Partir en 4e position est très prometteur mais je crois aussi que les résultats d’aujourd’hui montrent que nous serons plus performants dans les courses à venir. Monaco est un circuit atypique et nous n’étions pas particulièrement confiants mais maintenant il est clair que nous avançons dans le bon sens. »
Heikki Kovalainen (Renault, 14e) : « Une séance très frustrante pour moi. Mon rythme en première partie de session n’était pas extraordinaire mais j’étais de plus en plus confiant dans la voiture et dans mon dernier run, je pensais pouvoir rentrer dans le top 10. J’étais dans mon tour lancé quand j’ai vu Coulthard sortir des stands et je pensais pouvoir le dépasser après le Casino ou, au pire des cas, dans le tunnel. Mais il n’a pas bougé, il est resté dans la trajectoire et a ruiné mon tour. J’étais vraiment très surpris de voir cela de la part d’un des pilotes les plus expérimenté du plateau. »
Pat Symonds (Renault, directeur exécutif de l’Ingénierie) : « C’est un résultat fantastique pour Giancarlo et l’équipe. Après nos récentes difficultés, un départ en 2e ligne a un goût de pole position même si nous savons que nous avons encore du chemin à parcourir. La nature même du circuit nous a certainement aidé mais la voiture a aussi bien progressé et Giancarlo a été capable de l’exploiter à son maximum. Je pense particulièrement à Heikki après la séance très frustrante qu’il a eue. C’est très décevant de la part d’un pilote aussi expérimenté, qui a pour habitude de se plaindre souvent des problèmes de trafic, de voir qu’il n’a pas tenu à ses principes. »
Mark Webber (Red Bull, 6e) : « La session s’est plutôt bien passée. J’ai eu des problèmes à rentrer dans le rythme, pour être honnête, mais je me suis senti de mieux en mieux avec la voiture au fur et à mesure de la séance. La dernière partie de la Q3 a été un peu effrénée lorsqu’il a plu, mais 6e, c’est pas mal. »
David Coulthard (Red Bull, 16e) : « Je ne savais pas que Kovalainen était dans un tour chrono. Autrement, je lui aurais laissé la voie libre car je connais les règles en matière d’obstruction. J’ai demandé à l’équipe s’il était dans un tour rapide et on m’a donné une mauvaise information. Nous avons demandé à Charlie [Whiting] d’être ferme en matière de blocage à Barcelone car il ne l’avait pas été. C’est du ressort des arbitres et je dois l’accepter. Je n’essayais pas de ruiner le tour de qui que ce soit. C’est ennuyeux car le progressais bien. Ce n’est pas fini, mais je pars de loin. Une longue après-midi se prépare. »
Christian Horner (Red Bull, directeur sportif) : « C’est frustrant d’avoir deux voiture confortablement qualifiées pour la Q3 et de voir qu’une seule participe, car David a retenu Kovalainen car il démarrait son tour chrono. C’est le résultat d’une erreur de communication du pit wall vers la voiture et ce n’est certainement pas un acte délibéré de David. »
Nick Heidfeld (BMW, 7e) : « Nous amélioré la voiture depuis jeudi et les chronos en Q2 étaient prometteurs, mais je ne suis pas content de ma 7e position. En Q3, nous avons eu des problèmes mineurs. Nous avons vite passé les pneus les plus tendres car il y avait une pluie fine qui nous inquiétait. Les conditions de piste n’étaient donc pas idéales car nous avions un peu trop d’essence. Par dessus ça, j’ai commis une petite erreur après le tunnel. »
Robert Kubica (BMW, 8e) : « Je suis très content de la performance de la voiture, mais pas de ma position. Nous étions compétitifs en Q2, moins en Q3. la voiture était mieux équilibrée que jeudi. »
Mario Theissen (BMW Motorsport, directeur) : « Comparé à 2006, lorsque nous avions eu des problèmes tout le week-end, 7e et 8e nous placent dans des bonnes conditions pour la course. »
Rubens Barrichello (Honda, 9e) : « J’aimerais remercier du fond du cur toute l’équipe. Nous avons fait un travail formidable pour parvenir à la séance finale. Nous nous améliorons petit à petit et bien que nous ayons encore du chemin et beaucoup de travail à faire, nous sommes motivés. »
Jenson Button (Honda, 10e) : « C’est super que nous ayons réussi à nous classer pour la troisième session. C’est sans aucun doute un grand pas en avant. Ma radio m’a un peu lâchée et n’a pas cessé de grésiller, j’ai du donc l’éteindre complètement, ce qui ne m’a pas du tout aidé, car nous avons perdu notre temps à essayer de la faire marcher durant toute la séance. »
Tonio Liuzzi (Toro Rosso, 12e) : « La Q1 s’est bien passée, mais nous aurions pu faire mieux en Q2. Nous avons fait un changement sur l’aileron avant et cela a affecté la précision de la voiture à l’arrière. »
Scott Speed (Toro Rosso, 18e) : « Une confusion au stand m’a coûté beaucoup, car j’ai calé sur le plateau a la pesée et que je rentrais au garage juste avant que Tonio n’arrive à sa position d’arrêt au pit stop. En plusthat, mes freins étaient en feu lorsque je suis arrivé à la pesée. Un mauvais jour à tous les niveaux. »
Giorgio Ascanelli (Toro Rosso, directeur technique) : « Nous avons essayé autant que possible d’alimenter nos pilotes en gommes neuves mais nous avons fait une erreur car notre plan pour Scott a été compromis quand il a calé à la pesée. Je pense que nous aurions dû le renvoyer en piste immédiatement. L’usine a travaillé dur ces deux dernières semaines pour livrer des pièces qui sont seulement arrivées cette nuit. Difficile de dire si elles ont un effet positif. »
Jarno Trulli (Toyota, 13e) : « Nous savions qu’avec ces conditions de piste le dépôt de gomme sur la trajectoire serait réduit comme peau de chagrin. Nous avons plus de mal que d’autres à exploiter notre package lorsque cette situation se présente. J’ai rencontré plusieurs problèmes pendant les Q2. J’ai perdu plus d’une seconde dans le dernier secteur d’un tour rapide, à cause du trafic. Puis j’ai eu des ennuis avec les freins lors de ma dernière tentative, et je n’ai pas pu attaquer comme je le souhaitais car c’aurait été trop dangereux. »
Ralf Schumacher (Toyota, 20e) : « Une séance très difficile et à la conclusion très décevante pour moi. Je n’étais pas vraiment ravi de mon set-up. »
Pascal Vasselon (Toyota, manager général châssis) : « Ralf n’a jamais été à l’aise avec les réglages de son auto depuis le début du week-end. Nous ne sommes pas parvenus à rendre la voiture assez douce sur les trottoirs et il ne pouvait pas attaquer à sa guise. »
GP de Monaco – Intouchables McLaren
27 mai 2007GP de Monaco – Fernando Alonso (McLaren) partira en pole position du GP de Monaco devant son équipier Lewis Hamilton, dimanche. Si Massa (Ferrari) sera en 2e ligne avec Fisichella (Renault), la Scuderia, dominée, fait grise mine car Räikkönen s’est condamné à un lointain 15e rang.
McLaren a bien préparé la fête monégasque en obtenant sa première pole position de l’année sur le circuit le plus extrême du calendrier grâce à Fernando Alonso, tout en remplissant aussi la 1ère ligne avec son grand espoir Lewis Hamilton.
Samedi après-midi, les monoplaces de Woking ont affiché la même supériorité que jeudi sur le sec et samedi matin sur le mouillé, si l’on excepte le meilleur chrono de l’étonnant trublion allemand Adrian Sutil, sur sa Spyker. Tout est près chez les Gris pour porter le record de victoires à 14 en Principauté, et le total à 150 depuis le premier grand prix de l’écurie fondée par Bruce McLaren, en ce même lieu princier, en 1966.
En fait, ni Alonso ni Hamilton n’ont réellement pu tout donner lors de leurs tours respectifs le plus compétitif. L’Espagnol, évalué en 1:15.726, a trouvé sur son chemin la Williams de Nico Rosberg, et l’Anglais, qui a réussi 1:15.905, a buté sur la Red Bull de Mark Webber. Des écueils standards à Monaco auxquels se sont ajoutées deux averses, l’une quelques minutes avant le début de la session, l’autre lors de la dernière partie (Q3).
« On a eu un peu de tout dans cette qualification », a déclaré le double champion du monde. « On attendait de la pluie, et elle est venue, légèrement, l’espace d’un tour, lors duquel la piste a été un peu plus lente. On a eu du trafic, comme c’est le cas usuellement à Monaco. C’était stressant pour tout le monde. Tout le week-end a été bon pour nous. Ce matin, en condition de pluie, la voiture a été compétitive. Etre en pole à Monaco, comme l’an dernier, est très important pour gagner ».
Räikkönen à la faute
« Cela a été assez excitant », a avoué le Britannique, qui pourrait être le premier rookie à gagner à Monaco. « Il s’est mis à pleuvoir à mi-session (de la Q3), j’étais « P1″ et j’ai espéré qu’il continue de pleuvoir (rire) », a soufflé le prodige. « Ça n’a pas été le cas. Cela a été un peu une loterie. Lors de mon tour, c’était fantastique : j’étais vraiment à la limite. J’ai même un peu touché le rail à la sortir du virage 4. J’étais 0.3 sec plus rapide que mon meilleur tour à cet instant et là, j’ai été gêné par Webber qui faisait son tour d’entrée en piste. Il ne m’a pas laissé passer et j’ai perdu 0.5 sec derrière lui. J’ai réessayé de faire mon chrono mais les pneus étaient trop usés. C’était fini ».
McLaren est d’autant aux belles places que Ferrari a été considérablement affaiblie par l’exercice : au début de la 2e partie de la qualification, réservée aux seize meilleurs, Kimi Räikkönen a cassé une biellette de direction sur le rail droit qui garde la sortie du « S de la piscine ». Les mécaniciens de la Scuderia ont accompli bien des miracles par le passé et ils se sont attaqués avec ardeur à la mission impossible. C’était perdu d’avance et la 16e place du Finlandais en était scellée. Dimanche, la principale alliée de « Robot Raikko » sera la pluie, peut-être. Et après tout, Olivier Panis (Ligier) a bien gagné comme ça en 1996, en partant 16e.
Coulthard sanctionné
Voilà donc comment les Rouges se sont retrouvés avec une seule F2007 en Q3. Felipe Massa n’a jamais fait de coups d’éclats à Monaco : sa meilleure arrivée date de 2002, une 5e place sur une Sauber. Dans ces conditions, sa position à l’intérieure de la 2e ligne est particulièrement appréciable.
Le Brésilien partagera la rangée avec Giancarlo Fisichella, qui a produit la meilleure prestation de Renault en qualification 2007. Le travail paie : tout juste validé par l’usine, un nouvel aileron a pu être monté sur la R27 samedi. Pas de chance en revanche pour son équipier Heikki Kovalainen, bloqué par David Coulthard (encore une Red Bull !) à la fin de son tour rapide. Une négligence ont jugé les commissaires, qui ont interdit l’Ecossais de Q3 et l’ont rétrogradé au 16e rang après annulation de ses temps. Avant de le reclasser 13e. Red Bull a avoué avoir fourni une mauvaise information à son pilote, qui ne s’est pas senti obligé de laisser passer le Finlandais.
GP de Monaco – Le Grand Prix de Monaco à la loupe
25 mai 2007GP de Monaco – Voici tout ce qu’il faut savoir sur le Grand Prix de Monaco, disputé de jeudi à dimanche, dans les rues de la Principauté.
STAT
Lewis Hamilton (McLaren) peut réaliser l’exploit de gagner trois années de suite à Monaco, dans trois catégories différentes. Il a remporté la course de Formule 3 Euro Series en 2005 (ASM) et celle de GP2 en 2006 (ART).
ILS ONT DIT
Lewis Hamilton (McLaren) : « Monaco est une piste où j’ai toujours rêvé de courir en Formule 1, particulièrement après y avoir couru (et gagné) ces deux dernières années en F3 Euroseries et GP2. Pour moi, c’est le meilleur circuit de l’année, sans pareil question adrénaline. J’ai l’intention de me battre pour la victoire. Cependant, il faut être réaliste : ce sera ma 5e course en Formule 1 et je continue de me développer. »
Fernando Alonso (McLaren) : « Les choses tournent facilement mal sur cette piste car elle est étroite et les rails sont proches. Il faut être précis et adopter un style de pilotage différent pour performer pendant tout le week-end. On a tendance à être moins agressif sur les zones de freinage. Il faut aussi régler la voiture pour que l’avant réponde bien afin d’appuyer très tôt sur l’accélérateur en milieu de virage sans attendre que la voiture tourne. »
Heikki Kovalainen (Renault) : « Monaco est l’un des meilleur circuit du championnat, car il est tellement différent. L’erreur y est interdite : un freinage trop tardif et vous êtes dans le mur ! Le circuit est beaucoup plus serré qu’il n’y paraît à la télévision. Les virages sont plus serrés. A la télé ça a l’air facile, mais quand on pilote le sentiment est que c’est très étroit, impossible à doubler. Pour ça, il faut vraiment être plus rapide ou attendre une erreur. Au niveau du son, comme on est très près des bâtiments, cela résonne et on entend beaucoup plus le moteur et les voitures autour de soi. C’est une sensation très bizarre dans les premiers tours ! Question réglages, il faut des appuis maximaux mais le plus important est d’avoir du grip mécanique dans les virages lents et de la stabilité au freinage. Ce point est important car si la voiture louvoie ou bouge, on peut avoir un accident. C’est là-dessus que le team va se focaliser. »
PNEUS
« Tendres » et « très tendres ».
DIFFICULTES ET CARACTERISTIQUES
Monaco est un circuit unique et mythique aussi. Tout pilote rêve d’y courir et d’y gagner. Sinueux à souhait, y dépasser relève de l’exploit. Son tracé est le plus court du championnat (3,340 km) et aussi le plus lent. Bosselé, il contraint tous les pilotes à trouver une hauteur de caisse idéale.Celle-ci est relevé de 5 à 7 mm par rapport à d’habitude. Avec 53 changements de rapports sur un tour cette année, le total dominical s’élève à 4150. La motricité est prépondérante sur un revêtement ou l’adhérence est moyenne. Les pilotes doivent donc ménager leur monture et leurs pneus ! Question moteur, la sollicitation est faible : seulement 46% du tour sont parcourus accélérateur à fond ; mais la boîte de vitesses est hyper sollicitée.
Décrocher une bonne place sur la grille est primordial, puisque l’on ne peut dépasser. 16 virages (6 à gauche et 10 à droite) sont autant de pièges à éviter tant les monoplaces effleurent les barrières de sécurité.
Et s’il ne déchaîne pas les passions sur le plan du pilotage, le circuit de Monaco est exigeant en termes de concentration.
CONTEXTE
Vainqueur à Monaco en F3 en 2005 et en GP2 en 2006, Lewis Hamilton ne tardera pas à trouver ses marques. McLaren, détentrice du record de succès en Principauté (13), aligne aussi avec Alonso le tenant du titre. Un nouveau succès serait le 150e de l’équipe de Woking. Ferrari un peu moins bien lotie : si Räikkönen a gagné en 2004, Massa n’a qu’une 5e place à faire valoir en 2004, au volant d’une Sauber. La grosse cote pour Trulli (Toyota), lauréat en 2004 sur Renault, et Red Bull : Coulthard a signé un podium en 2006 et a gagné en 2000 et 2002, et Webber a obtenu son meilleur résultat en F1 à Monaco (2005), sur Williams. Renault essaiera de contester à BMW le titre de 3e force du plateau.
LES 5 DERNIERS POLEMEN
2002 Montoya (Williams), 2003 Schumacher (Williams), 2004 Trulli (Renault), 2005 Alonso (Renault), 2006 Alonso (Renault)
LES 5 DERNIERS VAINQUEURS
2002 Coulthard (McLaren), 2003 Montoya (Williams), 2004 Trulli (Renault), 2005 Räikkönen (McLaren), 2006 Alonso (Renault)
LE TOP 5 DU MONDIAL PILOTES 2007
1-Hamilton (GBR/McLaren) 30 pts, 2-Alonso (ESP/McLaren) 28 pts, 2-Massa (BRE/Ferrari) 27 pts, 4-Räikkönen (FIN/Ferrari) 22 pts, 5-Heidfled (ALL/BMW) 15 pts
LE TOP 5 DU MONDIAL CONSTRUCTEURS 2007
1-McLaren 58 pts, 2-Ferrari 49 pts, 3-BMW 23 pts, 4- Renault 11 pts, 5-Williams 5 pts
GP de Monaco – Bonus track : Monte-Carlo
25 mai 2007GP de Monaco – Echos du Grand Prix de Monaco, disputé sur le circuit de Monte-Carlo.
23/05/07 – Un certain penchant. Après avoir constaté une flexion anormale de l’aileron arrière de la Red Bull de Coulthard lors du GP d’Espagne, la FIA a décidé d’introduire un test de contrainte statique plus sévère à partir du GP du Canada (10 juin). Il se murmure aussi que Charlie Whiting, le délégué technique auprès de la FIA, aurait demandé de filmer les RB3 en vue arrière à Monaco. Sans doute inutile car Red Bull s’est empressée d’installer un nouvel ensemble aileron / mât / volets…
[23/05/07] – The power of dreams. Monaco marque traditionnellement le début de ce que le paddock appelle la silly season, une période qui s’autorise toutes les rumeurs. Au menu mardi, un spécial Honda avec l’arrivée possible de l’ex-chef aérodynamicien de Red Bull, Ben Agathangelou, pourtant sous contrat encore un an, et les discussions avec Ross Brawn, l’ex-boss de la technique chez Ferrari. Plus crédible : la venue de Nigel Stepney, qui n’a pas digéré le refus de Ferrari de le nommer directeur technique l’hiver dernier.
[23/05/07] – Pas à l’aise. Räikkönen C’est désormais un rituel, Kimi Räikkönen avoue son inconfort avant un grand prix. « Je ne sais pas si ça vient exactement des pneus mais je ne suis assurément pas content de la voiture, et je pense effectivement que ça vient plutôt des gommes », a admis le nouveau sociétaire de Ferrari. « Ça prend du temps mais nous avons réglé pas mal de choses, et je pense que nous avons trouvé quelque chose. » La confiance en la voiture est-elle en cause ? « Non, mais elle ne fonctionne pas comme je veux », répond le Finlandais. Inquiet ? « Pas encore, la saison est longue et je ne suis probablement pas le seul qui va avoir des problèmes durant la saison. »
[23/05/07] – Under control. Tout va très vite dans la vie de Lewis Hamilton depuis quelques semaines, mais le prodige de McLaren se protège. « Je ne lis pas tellement la presse », a expliqué le plus jeune leader du Mondial. « J’en ai des échos de Grande Bretagne et c’est ma façon de gérer ça : je n’ai pas besoin de lire ce qui s’écrit sur moi. L’effervescence grandit, je la contrôle comme ça. »
[23/05/07] – Entente. La collaboration Coulthard / Webber suit son cours chez Red Bull. « Avant, nos seules relations se faisaient à travers la compétition et le GPDA (association des pilotes) », a expliqué David Coulthard. « La différence, maintenant, c’est que je peux comparer nos pilotages à la télémétrie. Mark est un professionnel qui travaille très dur et nos relations permettent de faire avancer l’équipe », a ajouté l’Ecossais. Voilà qui tranche avec le discours de Nico Rosberg, qui n’a jamais caché sa déception en regard du manque d’implication de l’Australien chez Williams en 2006.
[23/05/07] – A la carte. Michael Schumacher est comme chez lui chez Ferrari et il vient sur les gp quand il veut. Ainsi le septuple champion du monde allemand ne savait pas trop ce qu’il allait faire. « Il viendra jeudi, ou peut-être seulement à partir de samedi, mais en tout cas il sera là samedi au plus tard » , a déclaré à l’AFP son attachée de presse, Sabine Kehm, à la veille des premiers essais.
[23/05/07] – Duo. Si Lewis Hamilton apprend de Fernando Alonso chez McLaren, il refuse la position qui en découlerait. « Je n’ai jamais pensé que c’était une relation maître-élève » , a expliqué l’Anglais. « Comme dans chaque team, il y a un peu de rivalité, mais seulement sur la piste. Nous sommes professionnels. Hors de la piste, nous sommes amis, nous nous parlons, nous sommes décontracté, il n’y a pas de tension. »
[24/05/07] – McLaren 1-2. Vainqueur en F3 en 2005 et en GP2 en 2006, Hamilton (McLaren) a pulvérisé le meilleur chrono de Trulli (Toyota), le lauréat 2004, dès son premier tour chrono, lors des libres 1. Par une belle météo, (soleil, 29°C dans l’air, 30°C sur la piste), le meilleur temps a été repris par Massa (Ferrari). Une gloire éphémère permise par le génie au casque jaune, aussitôt plus rapide, de 0.93 sec, en 1:17.601 (36e minute). Mais Alonso a chaussé les « très tenres » pour avoir le dernier mot, en 1:16.973 (63e). Räikkönen (Ferrari), que l’on a souvent vu « à l’arrache », s’est fait sortir du Top 3 par Heidfeld. Rayon incidents : Albers (Spyker) a stoppé à la 24e minute (drapeau rouge) et Fisichella (Renault) a tapé de face dans le N.1, à 5 minutes de la fermeture. Il a perdu le train avant en attaquant trop la bordure intérieure. A la fermeture, Webber (Red Bull) a aussi vu le rail de trop près à Sainte-Dévote. Juste une jante cassée.
[24/05/07] – K.-O. technique. Les McLaren ont évolué sur une autre planète pendant 90 minutes, particulièrement alors qu’elles roulaient en pneus « tendres » (l’équivalent des durs) pendant que la concurence se cassait les dents en « très tendres » (Kubica et Massa notamment). Au fil des minutes, un duel s’est dessiné entre Alonso et Hamilton. L’Espagnol en est sorti vainqueur, Hamilton ayant perdu l’arrière de sa MP4-22 dans le N.1, où il a tapé presque de face, à la 57e minute. D’autres batailles du rail perdues pour Sutil (Spyker) au Portier (drapeau rouge), Davidson (Super Aguri) à Sainte-Dévote et Schumacher (Toyota) à la sortie du « S de la piscine ».
[24/05/07] – Coque en stock. Fisichella a suffisamment endommagé son châssis lors des libres 1, à Saint-Dévote, pour qu’il soit hors d’usage le reste du week-end. L’après-midi, l’Italien a donc roulé avec la voiture dévolue à Kovalainen samedi et dimanche. En effet, le Finlandais a fait la journée avec le mulet en raison du principe de l’écurie d’obliger l’un des ses pilotes à rouler avec la monoplace de réserve le vendredi. Fisichella roulera samedi avec une nouvelle monoplace, construite à partir de la coque de secours.
[24/05/07] – Le vendredi est devenu un jour de tests hors grand prix mais Mario Theissen ne s’y retrouve pas. « Ce que nous avons actuellement, c’est juste une journée allongée de tests « , a remarqué le directeur de BMW Motorsport, à propos des trois heures offertes le premier jour cette année, contre deux en 2006. « L’idée originale était de faire des tests intensifs et d’essayer de jeunes pilotes. Elle n’a pas été materialisée. Je pense que ça vaudra la peine d’en reparler pour l’an prochain. ».
[24/05/07] – Elément moteur. Un consensus semble se dégager sur l’opportunité de passer à une autre motorisation à partir de 2011. Max Mosley a envoyé il y a un peu plus de deux semaines un courrier aux teams pour leur proposer, entre autres, un V6 turbo au biocarburant. « Nous voulons conduire ce projet et utiliser la F1 comme un outil pionnier de la technologie de l’avenir pour les voitures de route, et sur ces bases-là ça nous convient », a déclaré Mario Theissen, le directeur de BMW Motorsport. Avant de formuler une demande : « Tout ça va coûter beaucoup d’argent, il est donc essentiel de connaître le règlement technique aussitôt que possible avant la fin de cette année afin d’étaler notre développement et les ressources disponibles. »
Présent également à la conférence de presse, Jean Todt (Ferrari) a précisé : « Si nous changeons de règlement, nous devons garder à l’esprit quatre principes : la réduction des coûts, l’amélioration du spectacle, la sécurité et le lien avec la voiture de route. » Avant de compléter : « Nous disposons d’un premier projet et je pense que c’est une bonne base de discussion. » Ron Dennis lui a emboîté le pas, lâchant : « Je suis d’accord avec Jean. Son analyse est très pertinente. » Le P-DG de McLaren Group a ensuite fait un exposé sur la nécessité de ne pas abandonner la maîtrise des règlements à des motoristes seulement intéressés par le marketing ou présents à courts termes en F1.
[24/05/07] – Droit à l’erreur. Ron Dennis a donné son point de vue sur l’accident de Lewis Hamilton, qui a tapé fort dans le virage N.1, lors des libres 2. « Je pense qu’il a été un peu trop enthousiaste », a jugé le patron de McLaren. « Il est entré dans le virage un peu trop vite, par rapport à ses pneus qui n’étaient que dans leur premier tour. Il a eu un petit moment difficile. C’est une erreur que les tous pilotes font, quelque soit leur niveau. C’est quelque chose que je ne critiquerai jamais. Je préfère que ça arrive en essais libres, où il cherche la limite, plutôt qu’en qualification, ce qui lui gâcherait sa course. »
[24/05/07] – Hamiltonmania. Depuis que Hamilton est pilote McLaren, même la presse anglaise en est réduite à des articles « en creux », qui font intervenir des observateurs de tout bord mais pas le principal intéressé. La raison d’un formidable engouement, selon Ron Dennis. « Quel que soit que soit ce qui entoure Lewis, ça se fait par le choix de Lewis, avec mon soutien entier, et nous essayons désespérément de gérer les medias », a reconnu le boss de l’écurie de Woking. « J’apprécie vraiment, vraiment, le niveau d’intérêt pour Lewis en Angleterre et je mesure à quel point il est disproportionné dans le reste du monde, mais la réalité est que nous sommes submergé, totalement submergé&hellip Vous ne pouvez pas vous imaginer toutes les organisations qui cherchent à avoir une exclusivité, etc… « , a ajouté le manager, un peu désolé. Avant de jurer : « Nous ne sommes pas contre les medias et nous n’essayons pas de le protéger contre les medias. »
GP de Monaco – Libres 1 et 2 : déclarations
25 mai 2007GP de Monaco – Voici ce qu’ont dit les principaux protagonistes après les essais libres 1 et 2 du Grand Prix de Monaco, jeudi, à Monte-Carlo.
Fernando Alonso (McLaren, 1er en libres 1 et 1er en libres 2) : « Nous bien progressé et la voiture est bien. Je pense que nous sommes dans de bonnes dispositions. Avec des réglages affinés samedi matin, nous serons vraiment compétitifs. »
Lewis Hamilton (McLaren, 2e et 2e) : « J’ai roulé ici en F3 et en GP2, mais en F1 c’est vraiment différent. Je me suis rendu compte à quel point nous n’avions pas droit à l’erreur. J’ai commis une toute petite erreur au freinage en entrant dans Sainte-Dévote (libres 2). Mes pneus n’avaient pas encore atteint leur niveau optimal d’adhérence, alors l’arrière de la voiture a glissé un peu et c’était fini : il n’y a tout simplement pas de place pour l’erreur à Monaco ! »
Kimi Räikkönen (Ferrari, 5e et 2e) : « Je suis assez content. Nous avons trouvé un bon équilibre sur la voiture dès la session du matin et nous avons bouclé notre programme. Comme d’habitude, c’est trop tôt pour tirer des conclusions. »
Felipe Massa (Ferrari, 8e et 6e) : « Je ne suis pas parvenu à exploiter tout le potentiel de la voiture, en partie à cause du trafic en libres 2 avec les pneus neufs. Sur les longs runs, la situation semble bien, mais il reste du travail pour trouver le bon équilibre, et ça inclut le premier tour en pneus neufs. »
Luca Baldisserri (Ferrari, responsable de l’activité piste) : « Nous avons travaillé sur la comparaison entre les deux types de pneus. Le choix paraît moins évident que d’habitude. »
Nick Heidfeld (BMW, 3e et 14e) : « Mes chronos n’ont pas l’air bons, mais ils ne sont pas si mauvais que ça. J’ai eu des problèmes de pression d’essence et le moteur a coupé, ce qui m’a coûté du temps. A part ça, les deux sessions se sont bien passées. Le matin, ce fût une surprise : la piste avait un haut niveau de grip. »
Robert Kubica (BMW, 9e et 7e) : « Une bonne journée, nousa avons fait plein de tests. Nous nous sommes concentrés sur les longs runs pour voir comment les pneus se comportent car le matin, nous avons eu beaucoup de grainage. »
Giancarlo Fisichella (Renault, 4e et 5e) : « C’est une bonne première journée de travail pour nous, sans doute meilleure que celles que nous avons connues lors des dernières courses. L’équilibre de la voiture s’est montré constant et je me suis senti très à l’aise. Mon principal problème a été un souci de grainage notamment lorsque les conditions de piste étaient particulièrement mauvaises ce matin mais nous sommes confiants, cela aura tendance à disparaître à mesure que le circuit se chargera en gomme. Je tiens à remercier les mécaniciens qui ont fait un travail fantastique entre midi et deux pour basculer sur le muet suite à l’accident que j’ai eu en première séance à Ste Dévote. Grâce à eux, j’ai pu prendre part à la deuxième séance et ce sera très important pour les essais et la qualification. »
Heikki Kovalainen (Renault, 16e et 17e) : « La journée ne s’est pas révélée particulièrement spectaculaire pour moi. Monaco est un défi fantastique pour les pilotes et pour être honnête, l’équilibre de la voiture était plutôt bon. En termes de chronos, je ne suis pas dans le haut du tableau et nous devrons travailler ce soir et demain pour progresser et améliorer les choses. J’ai été pris dans le trafic en deuxième séance, ce qui m’a empêché de faire un temps lors de mon tour lancé alors nous pouvons sans aucun doute faire mieux que ce que nous avons montré aujourd’hui. C’est malgré tout une journée solide et je suis optimiste quant à notre capacité à progresser d’ici samedi. »
Pat Symonds (Renault, directeur exécutif de l’Ingénierie) : « Cela a été une journée normale pour l’équipe à Monaco et nous pouvons retenir plusieurs points positifs. La sortie de Giancarlo ce matin a endommagé son châssis de course et il sera remplacé pour la journée de samedi. Cependant, il a dû utiliser cet après-midi le châssis de Heikki et les mécaniciens ont une fois de plus réussi à préparer la voiture à temps pour la séance de l’après-midi. Les performances de Giancarlo en piste soulignent l’amélioration que nous croyions noter en ce moment et nous envisageons les qualifications sans doute plus en confiance que lors des dernières épreuves. La journée de Heikki a connu des hauts et des bas, malheureusement, son run en pneus neuf en fin de seconde séance a été compromis par le trafic. Si on regarde au-delà des simples chronos, il avait le même niveau de performance que Giancarlo en vieux pneus et cela est plutôt encourageant quant à notre potentiel de performance en vue de samedi. »
Mark Webber (Red Bull, 6e et 9e) : « Nous avons eu un problème hydraulique en libres 2. Lorsque nous sommes en piste, nous sommes plutôt rapides, mais nous ne sommes pas toujours capables de rouler autant que souhaité. J’ai tapé le rail à Saint-Dévote ce matin, qui est manifestement un virage piégeur pour beaucoup de gens. J’ai été chanceux de m’en tirer juste avec une jante abimé. Le reste de la voiture allait mais les gars ont changé la boîte de vitesses par précaution. »
David Coulthard (Red Bull, 13e et 10e) : « Une journée décevante. Nous n’avons pas accompli le nombre de tours voulu à cause de problèmes techniques ce matin et parce que j’ai endommagé l’aileron arrière de la voiture et le fond plat à l’épingle cet après-midi. »
Rubens Barrichello (Honda, 10e et 11e) : « Comme toujours ici, la piste était très sale. Les équipes tentent toutes des manuvres différentes, c’est donc difficile de connaître réellement notre position sur le terrain. Toutefois, nous pouvons voir d’après notre kilométrage que nous avons fait quelques progrès. Je suis donc satisfait de cette journée. »
Jenson Button (Honda, 17e et 12e) : « Nous avons atteint tous nos objectifs et la journée a été très productive. C’est toujours très excitant et amusant de courir à Monaco. Comme nous l’avons vu, pas mal d’incidents empêchant de boucler des tours nets peuvent se produire, le truc est donc évidemment d’éviter les problèmes. »
Scott Speed (Toro Rosso, 12e et 16e) : « Le plus important, le premier jour à Monaco, est de ne pas taper ! Nous avons de nouvelles pièces depuis les essais au Castellet, qui fonctionnent plutôt bien et je dirais que al voiture est réglée de façon plus pointue, ce qui est utile ici. Maintenant, il nous reste à trouver de la vitesse samedi. »
Tonio Liuzzi (Toro Rosso, 15e et 18e) : « Un jour correct, dans l’ensemble. J’ai eu un problème d’accélérateur ce matin, qui ne revenait pas assez vite. J’ai donc passé plus de temps que prévu au stand. Cet après-midi, bien que j’avais une pédale de frein trop longue, nous avons pu faire plein de tours. »
Takuma Sato (Super Aguri, 14e et 13e) : « Un jeudi normal à Monaco. L’évolution de la piste a été radicale du matin (30°C) à l’après-midi (54°C). En libres 2, la piste s’est améliorée en fonction du dépot de gomme et j’ai eu un feeling très différent de la voiture. Au bout du compte, nous avons une bonne idée de ce que sera la voiture le reste du week-end. Mais il faut regarder la météo car il pourrait pleuvoir. »
Anthony Davidson (Super Aguri, 18e et 19e) : « C’est une journée frustrante lorsqu’on la finie en embrassant le rail du N.1. Jusque-là, je me baladais vraiment, j’étais très confiant en la voiture et je gagnais de la vitesse tour après tour. Je démarrais un long run. Mais au moins avons-nous trouvé un bon équilibre. »